Chères sœurs et chers frères,

Le 11 Février, jour de la fête de Notre Dame de Lourdes, sera la 29ème journée mondiale du malade. Le « du » et non pas le « des » est très important. Il faut avoir été malade pour savoir que c’est à chaque fois une histoire personnelle humaine, et non pas un amalgame à un groupe qui serait issu de la même maladie. Le malade n’est pas la maladie, et si parfois il devient hors course, il reste bien vivant et dans la course de sa propre existence du moment et de celle de ses proches. 

Cela reste une épreuve souvent lourde, à porter seul, mais non pas isolé, on peut l’espérer. L’Église se veut accompagnante de cette période au travers de la communauté. 

C’est pour cela qu’il existe le sacrement des malades, un sacrement de vie (l’extrême onction ayant disparu depuis 1965). Ce sacrement, qui est là pour donner la force d’avancer, et même de guérir, peut se recevoir plusieurs fois : avant une opération, lors d’une maladie chronique, à l’annonce d’un verdict etc… 

Samedi 13 février, sous le regard de Marie, il sera proposé au cours de la messe.  N’hésitez à m’appeler pour vous inscrire et vous préparer.

« Frères, si l’un de vous est dans la souffrance, qu’il prie ; …  Si l’un de vous est malade, qu’il appelle ceux qui exercent dans l’Église la fonction d’Anciens : ils prieront sur lui après lui avoir fait une onction d’huile au nom du Seigneur. Cette prière inspirée par la foi sauvera le malade… » Lettre de Saint Jacques Chapitre 5

Cette semaine sera l’occasion de prier pour les malades et les soignants, mais aussi les chercheurs, comme nous le faisons chaque jour avec la prière à Notre Dame de Bonne Nouvelle. Au cours de cette messe du 11 février, vous pourrez également demander la « prière des frères », dans la confiance, en entendant pour nous-même cette interpellation de Jésus à Bartimée : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » Marc 10.

Voici ce que le Pape François rappelle dans son message pour cette journée « Vivons la proximité aux malades sous la forme communautaire : en effet l’amour fraternel dans le Christ engendre une communauté capable de guérison, qui n’abandonne personne, qui inclut et accueille surtout les plus fragiles ». Voici donc encore une occasion de faire vivre notre fibre communautaire, en s’accueillant les uns les autres avec ce que nous sommes et ce que nous vivons. Tous pauvres nous devenons riches de notre fraternité de disciples. 

Prions les uns pour les autres avec foi et confiance

Votre Curé

Père Nicolas GUILLOU+

Le mot du curé – 7 février 2021
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