L’extrême onction, c’est le nom donné autrefois au sacrement des malades.
Le sacrement des malades est proposé aux personnes qui, en raison de la maladie ou de l’âge, sentent leurs forces diminuer. La célébration de ce sacrement consiste en une onction d’huile sur le front et en l’imposition des mains.
Par ce sacrement, le chrétien reçoit la force du Christ et l’assurance que celui-ci l’accompagne dans ses souffrances.
L’Onction se fait avec l’huile consacrée par l’évêque lors de la messe chrismale : « le curé demandera les huiles à son Évêque propre. » (CIC, can. 847)
Elle est généralement précédée du sacrement du Pardon et suivie de l’Eucharistie, qu’elle soit intégrée dans une messe ou que le malade communie seulement, comme c’est le cas pour le viatique.
La cérémonie commence l’imposition des mains et une prière sur les malades. Le geste de l’imposition des mains renvoie peut-être à la prescription de Jésus à ses disciples avant son Ascension
Ce sacrement est un don particulier de l’Esprit Saint qui aide à envisager l’épreuve plus sereinement : réconfort, paix, courage.
La rémission des péchés, et, éventuellement, celle de la maladie, ces deux dimensions sont bien indiquées par saint Jacques : « La prière de la foi sauvera le patient et le Seigneur le relèvera. S’il a commis des péchés, ils lui seront remis. » L’Onction des malades ne se substitue pas à la Pénitence, mais la complète. Dans l’ancien mode d’administration de ce sacrement, qui consistait en une onction sur chacun des organes des cinq sens, on accordait ainsi le pardon de Dieu pour les péchés commis avec cet organe.
S’adresser au père Nicolas Guillou: 06 03 22 23 67