L’Abbatiale Notre-Dame-en-Saint-Melaine est située à gauche de l’entrée principale du Thabor. Elle est ouverte de 9h à 19h.

Il est possible d’entrer par une porte latérale de plein pied qui est à droite de l’église en entrant dans le jardin du Thabor. Cette Abbatiale est dédiée à Saint-Melaine, l’un des premiers Évêque de Rennes au VIème siècle. Saint Melaine a joué un rôle important auprès de Clovis. À sa mort son corps déposé dans une barque a échoué à Rennes où il fut inhumé. Un monastère, qui mélange style roman et gothique, a été fondé à l’emplacement de son tombeau vers 550. Les moines Mauristes s’installent à Saint-Melaine et exécutent de lourdes modifications au XVIIeme siècle : la façade du clocher est entièrement refaite en calcaire sculpté et un nouveau cloître est bâti. L’église abbatiale Saint-Melaine devient paroissiale en 1791.

Une statue de la Vierge à été ajoutée au clocher au XIX Siècle.

L’église Saint-Aubin en Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle est une Basilique située place Saint-Anne. En raison des dommages subis par les travaux du métro de la ville de Rennes, elle est fermée jusqu’à une date indéterminée. Prions pour que cette église riche de prières et d’histoire ouvre ses portes de nouveau pour accueillir les croyants et visiteurs. Cette Basilique qui à été longtemps un lieu de pèlerinage est sous la protection de Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle et du bienheureux Marcel Callo. Elle abrite l’icône miraculeuse de Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle enchâssée dans le maître autel.

Notre-Dame de Bonne Nouvelle a eu un rôle protecteur pour les rennais :

– Le duc de Bretagne Jean IV lui attribua la victoire lors de la guerre de succession du duché.

– Arrêt de la contagion de l’épidémie de peste de 1632. – la limitation de la propagation de l’incendie de 1720 pendant lequel elle est apparue dans le ciel aux habitants de Rennes (tableau qui se trouve à l’église Saint-Sauveur de rennes).

Marcel Callo a été baptisé dans cette église. Scout, il devient membre de la JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne). Pendant la Seconde Guerre mondiale il reçoit ordre de partir en Allemagne dans le cadre du Service de Travail Obligatoire (STO), où il mène une action catholique de façon clandestine. Arrêté, il fut transféré dans un camp de concentration avec d’autres camarades, ils y moururent d’épuisement. Malgré le danger il n’a pas hésité à prendre des responsabilités et à se comporter en missionnaire. Des témoins ont rapporté le charisme et l’immense confiance en Dieu de ce martyr.