Frères et sœurs, à l’image du Christ, « lui qui, ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu, mais s’est anéanti, prenant la condition de serviteur » (Ph 2,6-7), le prêtre – et plus encore le curé – est appelé à être serviteur.
La hiérarchie dans l’Église n’est pas une échelle de domination, mais une échelle de service : plus on monte, plus on est appelé à se donner. Voilà pourquoi le pape est appelé « serviteur des serviteurs de Dieu ». C’est dans cette lumière que je comprends aujourd’hui la mission que l’évêque me confie parmi vous.
Être curé, c’est porter une responsabilité, mais c’est d’abord recevoir une charge d’âmes. Le mot curé vient du latin cura, qui signifie « soin, souci, attention ». Le curé est donc celui qui, à l’image du Christ, prend soin des âmes, et les conduit vers le seul Bon Pasteur : Jésus.
Cette mission se déploie en trois dimensions : annoncer la Parole de Dieu et transmettre la foi de l’Église, célébrer les sacrements et guider la vie liturgique, et conduire la communauté et veiller à son unité dans la charité.
Cela ne veut pas dire que le curé fait tout ! Mais il a le souci de tout, et il appelle chaque baptisé à prendre sa part dans la mission de l’Église. Ensemble, nous écoutons l’Esprit Saint qui parle à travers chacun.
En arrivant parmi vous, je rends grâce de voir déjà tant de belles initiatives missionnaires. Je me réjouis de marcher avec vous, et plus encore, de me mettre à votre service.
Regardons le Christ, le Bon Pasteur, qui nous conduit vers la vie. Notre Dame de Bonne Nouvelle, priez pour nous. Saint Melaine et Saint Aubin, priez pour nous.
Père Luc.