Frères et sœurs,
« Tout ce que possède le Père est à Moi ; l’Esprit reçoit ce qui vient de moi pour vous le faire connaitre » nous dit Jésus en ce Dimanche de la Sainte Trinité.
Cette communion d’amour est à la fois un émerveillement inaccessible et en même temps un mystère insondable. Alors, que balbutier pour s’en approcher ?
Notre Dieu n’est pas figé. Il est une communion d’amour entre le Père et le Fils par l’Esprit-Saint. Le fruit qui féconde notre monde est ce même Esprit Saint qui nous est donné au baptême. Nous recevons donc une invitation divine à la vie de communion et d’amour trinitaire les uns avec les autres, faisant de nous des disciples et les apôtres de l’Église d’aujourd’hui. Ainsi pour vivre selon le désir de Dieu nous devons ouvrir nos cœurs et nos âmes à l’Esprit qui est notre guide et notre paraclet, notre bouclier.
L’Esprit-Saint nous encourage et nous forme à une attitude prophétique de paix et de réconciliation dans un monde bouleversé par la division et la guerre. Ainsi nous sommes invités à devenir des hommes et des femmes de communion et de fraternité, voilà l’enjeu pour chacun.
Pour fortifier ce chemin de communion, l’Église, en cette année Jubilaire nous invite à vivre une démarche d’indulgence plénière. Après avoir demandé le pardon de nos péchés lors d’une confession, la culpabilité est enlevée mais il faut toujours vouloir réparer les conséquences des péchés qui peuvent continuer à agir même après la mort du pécheur. Cette réparation se manifeste soit par des actes personnels de pénitences ou par une réparation concrète.
Dans certains cas, des chrétiens vont vivre une indulgence, appelée plénière, afin de s’aider soi-même, ou une âme au purgatoire, à vivre une réparation et ainsi être libérée définitivement de son péché, alors que le chemin vers la miséricorde salvatrice se fait difficile et compromet sa vie de sainteté sur terre et son entrée au Paradis.
Pour cela il faut vous confesser et avoir un véritable désir de changer de vie. Pour recevoir cette capacité de changement il faut poser des actes de dévotions (chapelet, adoration, pèlerinage, jeûne, œuvres de miséricorde…), communier, prier aux intentions du pape et faire une démarche jubilaire dans un lieu proposé par l’Église comme la Cathédrale de Rennes ou autres lieux de pèlerinage, tels que Rome.
Bref, je me bouge pour ma conversion et celle des autres dans une communion divine et humaine, avec le désir de rendre le monde meilleur.
Belle fête de la Trinité.
Bien fraternellement,
Père Nicolas Guillou +