Chers frères et sœurs, 

Dans l’Évangile de ce dimanche, l’évangéliste Marc nous emmène à Capharnaüm, « la ville de la consolation », lieu de vie de notre Seigneur pendant ses 3 années de vie publique. On y voit une petite communauté s’organiser autour de Lui pour Lui permettre d’offrir une parole agissante qui est la Bonne Nouvelle, avec des signes incroyables de miracles et de guérisons qui enthousiasment les foules et les font venir à Lui de plus en plus nombreuses. 

Ce bouillonnement de vie autour de Jésus n’est pas qu’une belle histoire qu’on nous raconterait 2000 ans après. C’est une actualité réelle de notre Église en 2024. Aujourd’hui plus de 2 milliards de Chrétiens forment cette Église à travers la planète et si en France, grande puissance mondiale, seul 2% des Français pratiquent, il existe des pays où 90% le font, comme au Liban, terre saignée par la guerre et la corruption. On raconte que dans une vallée libanaise où il y a plus de 1000 monastères, à l’heure de la messe, il y a tellement d’encens qu’un nuage se forme au-dessus des montagnes. 

Et au-dessus des nuages, on le sait, il y a le soleil. Alors je ne résiste pas de vous raconter la soirée de Mardi à la paroisse. Ce soir-là ils étaient 16 jeunes adultes du groupe de catéchuménat à dîner dans la salle de réunion du presbytère. Pendant ce temps-là le Parcours Alpha accueillait une trentaine de recommençants à la Maison Jean XXIII. Comme la cuisine de la Maison paroissiale était occupée, des étudiantes sont venues préparer des lasagnes dans la cuisine du presbytère, pour le repas des 40 étudiants qui se réunissent chaque mercredi à l’aumônerie. Également, une dizaine de membres de l’équipe de l’Espace Bonne Nouvelle s’étaient « réfugiés » dans l’accueil pour un dîner de travail consacré au colloque sur la Paix du 10 avril prochain.  Pendant ce temps-là, en « distanciel », l’équipe des veillées « Dieu agit » s’organisait pour jeudi soir. Ce rayon de soleil au-dessus des nuages vient nous réchauffer et nous offrir de la consolation grâce à la vitalité de notre communauté paroissiale conduite par le Seigneur, nous montre comment sa Parole est agissante encore aujourd’hui et combien grâce à chacun de nous le Christ peut encore faire des signes pour le monde. 

Telle la belle-mère de Pierre remise debout, la présence agissante de Jésus dans nos vies nous invite à nous mettre debout et à avancer en confiance. « Talitha koum » nous dit Jésus, « Je te le dis lève-toi ». Cette semaine regardons les signes et les paroles qui nous mettent dans la gratitude et nous offre la consolation.

Soyez bénis,

Père Nicolas Guillou +

Le mot du curé – 4 février 2024