Dimanche mondial de la Parole

Chers frères et sœurs,

Voulu par notre bon Pape François, le Dimanche de la Parole doit « entièrement être consacré à la Parole de Dieu, pour comprendre l’inépuisable richesse qui provient de ce dialogue constant de Dieu avec son peuple. » C’est un appel à « écouter la Parole du Seigneur tant dans la liturgie que dans la prière et la réflexion personnelle ». Déjà au Vème siècle, saint Jérôme écrivait « Ignorer les écritures c’est ignorer le Christ ». Ainsi, pour permettre à chacun de se laisser transformer par la Parole il traduisit la Bible en langage populaire. À l’époque c’était passer du grec au latin qui était la langue parlée à ce moment-là dans tout l’Empire romain. C’est en quelque sorte une attitude prophétique qui devait permettre au Concile Vatican II, en 1965, de valider la mise à disposition de la Bible, traduite dans chaque langue locale, pour tous les peuples.

Cette journée intervient lors de la Semaine Mondiale de Prière pour l’Unité des Chrétiens car nos frères protestants, dès le XVIème siècle ont contribué à rendre populaires les textes bibliques, accessibles à tous. Mais force est de constater notre pauvreté face à ce trésor divin.

Peut-être pourrions-nous consacrer chaque jour quelques minutes à la lecture des textes de la messe du jour, qui sont proclamés sur tous les continents et par lesquels Dieu nous parle. Parce que la Parole de Dieu n’est pas de la communication, mais bien une adresse du Seigneur à chacun de nous, osons demander dans notre prière de faire une expérience personnelle en nous laissant toucher par la Bonne Nouvelle qui est nourriture pour notre âme, pour notre intelligence et pour toute notre vie.

Puissions-nous, en ce début d’année, tenir la résolution de faire du bien à notre âme. Cette semaine je peux noter les textes ou passages de la Bible qui m’ont touché dans ma vie et comment ils continuent à animer mon Espérance. Je me rends attentif à l’Évangile du jour afin de grandir dans la Foi. Je regarde comment la Bonne Nouvelle soutient mon désir de la Charité. Bref, que les trois vertus théologales soient fortifiées en nous par la Bonne Nouvelle.

Soyez bénis,

Père Nicolas Guillou +

Le mot du curé – 21 janvier 2024