Frères et sœurs,

Raphael Cornu Thénard, le co-fondateur du Congrès Mission commençait son discours d’ouverture en disant « Nous sommes d’un monde abîmé par le péché où le Christ nous envoie annoncer l’Évangile. ».
Oui cette mission qui incombe depuis toujours à l’Église nous oblige pour aujourd’hui et demain. « Évangéliser est, en effet, la grâce et la vocation propre de l’Église, son identité la plus profonde. Elle existe pour évangéliser, c’est à dire prêcher et enseigner, être le canal du don de la grâce, réconcilier les pécheurs avec Dieu, perpétuer le Sacrifice du Christ dans la Sainte Messe, qui est le mémorial de sa mort et de sa résurrection glorieuse. » Evangelii Nuntiandi 14 (Saint Paul VI, 1975).

Ainsi, chaque fois que nous venons à la messe, nous sommes comme le lépreux de l’Évangile, nous venons rendre grâce pour notre vie en Christ, vie qui, traversée par la puissance d’amour du Saint Esprit, reçue du Père, nous envoie sur les chemins de la Foi, de l’Espérance et de la Charité. C’est pourquoi notre paroisse attache autant d’importance à la liturgie, non comme un en-soi stérile qui nous enfermerait sur nous-même, mais comme le lieu où le Seigneur veut se révéler à tous sans exception. Merci à tous les acteurs de la liturgie et de l’animation de nos églises qui deviennent missionnaires par essence.

Maintenant sachons nous accueillir les uns les autres joyeusement et fraternellement. Nous en avons tellement besoin. Que le témoignage que nous pourrons donner soit à l’image des Actes des Apôtres où les premiers chrétiens, tellement joyeux au sortir de la messe, étaient accusés d’être « plein de vin doux » (Actes2,13).

Que le Seigneur vous comble de sa joie,

Père Nicolas Guillou +

Le mot du curé – 9 octobre 2022