Sœurs et frères,

ce dimanche l’Évangile nous offre une parole de Jésus, magnifique de miséricorde « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. ».

Cette semaine, sur les chemins de Terre Sainte, nous avons retrouvé, lieu après lieu, ce désir et cette Bonne Nouvelle de Jésus qui est le Miséricordieux. Alors que les guerres en Ukraine, au Yémen et ailleurs font le malheur des innocents, que des attentats ont ensanglanté Israël et que nos cœurs sont parfois plein de rancœur, Jésus pose son regard sur chacun de nous et dit combien il nous aime d’un amour incroyable, pour nous aider à convertir nos incapacités à aimer et à pardonner.

Souvenons-nous qu’au fond du trou de la prison de Caïphe, alors que Jésus est mené comme un agneau à l’abattoir, il entend son ami Pierre, celui-là même qui le défendait avec son épée une heure plus tôt, le renier :
« Non je ne le connais pas ». Dans quelques jours, après la Résurrection, il suffira d’un échange de regards entre le Christ et le premier pape de l’humanité pour que la miséricorde se mette en marche « Tu sais tout Jésus, tu sais bien que je t’aime ».

Et nous, sommes-nous capables de dire chaque jour à Jésus que nous l’aimons, ouvrant ainsi une porte à la Miséricorde dont nous devenons immédiatement des ambassadeurs ?

Belle suite de Carême,

Votre curé,
Père Nicolas Guillou +

Les pèlerins, proches du lieu où fut baptisé le Christ dans le Jourdain.
Le mot du curé – billet de Jérusalem