Sœurs et frères,

L’année semble recommencer dans une ambiance déjà connue de notre mémoire collective. Ainsi nos vœux de santé et de bonne année ont encore le goût du gel hydro-alcoolique, des tests PCR, et du masque qui donnent à nos vies comme un air d’apathie et de résignation. Alors relevons la tête, et demandons pour cette année nouvelle une grâce de joie et de force pour bâtir notre vie sur le roc.

Oui, le Christ nous veut debout et vivant ; il nous répète, comme aux disciples dans la tempête et à qui veut bien l’entendre : « Confiance, c’est moi, n’ayez pas peur » (Mc 6). Appuyons-nous donc de plus en plus sur ce trésor de la foi. Car, comme l’écrivait le Pape François le 6 janvier dernier, « La foi n’est pas une armure qui emplâtre, mais un voyage fascinant, un mouvement continu et inquiet, toujours à la recherche de Dieu. (…) Frères et sœurs, rêvons, cherchons, adorons ».

Avons-nous mis dans nos résolutions une place toujours plus importante pour le Seigneur ? Il le faut et c’est une nécessité de nous engager fermement pour le Christ. Ainsi nous découvrirons tout ce qu’Il souhaite nous offrir pour le quotidien de nos vies.
Tout comme la publicité alimentaire nous invite à nous bouger, avec Dieu c’est la même chose : « Ne donnons pas à l’apathie et à la résignation le pouvoir de nous clouer dans la tristesse d’une vie plate » écrit le saint Père.

Belle année 2022.
Soyez bénis.
Fraternellement,Père Nicolas Guillou+

Le mot du curé – 6 janvier 2022