Sœurs et frères,

Comme chaque année la transhumance de Noël va commencer, avec « empressement » nous dit l’Évangile. En effet Marie rejoint à travers les montagnes de Judée sa cousine Élisabeth, et cela, à pied (pas de SNCF en grève à l’époque mais juste de bonnes sandales !). Cette rencontre sera d’une joie incroyable, une exultation entre ces deux femmes qui vont permettre la Nouvelle Alliance, début du renouvellement de l’histoire d’amour entre Dieu et chacun de nous.
Je pense souvent à ce vitrail de Taizé où l’on voit les deux cousines tendre leurs bras, et les enfants à naître faisant de même, représentant presque le premier groupe de louange de l’humanité.

Noël est souvent le temps de la joie, de la fête et des rêves, avec des étoiles plein les yeux pour les enfants qui attendent avec impatience l’ouverture des cadeaux. Quel sera le plus beau cadeau que nous pourrons échanger lors de nos rencontres hivernales ?
Avec empressement, demandons à l’Enfant de la Crèche, l’Emmanuel, celui de la joie et de l’amour pour tous ceux et celles que nous croiserons, afin de témoigner de notre Espérance qui fait de nous des bienheureux.
Oui, heureux sommes-nous, nous qui croyons à l’accomplissement de l’amour de Dieu dans nos vies et qui osons porter cette joie au monde.

Que le Seigneur vous comble de sa bénédiction,
Votre curé

Père Nicolas Guillou+

Le mot du curé – 16 décembre 2021