Chers sœurs et frères,

Les vignes de notre pays ont beaucoup souffert et les récoltes sont compromises. Alors que les vignerons avaient bichonné celles qui devaient donner le précieux nectar, le danger vint du froid et du dérèglement climatique, brûlant bourgeons et surgeons. Bref, les Graves, Haut Médoc et autres vins qui « réjouissent le cœur de l’homme » sont compromis.

Alors, quand Jésus nous dit qu’Il est la Vigne et nous les sarments, nous devons nous aussi penser à nous laisser émonder et à nous défendre en nous fortifiant face aux attaques qui nous empêchent de donner au monde tout ce que nous pouvons lui offrir.
Face à l’adversité, qui brûle ou gèle notre zèle de baptisés, les Actes des Apôtres, que je vous invite à relire en ce Temps Pascal qui nous mène à la Pentecôte, nous offrent une clef de compréhension et d’action. Nous voyons combien la prière à l’Esprit Saint est capitale dans l’engagement missionnaire des Premiers Chrétiens, et combien l’Église naissante « réconfortée par l’Esprit Saint, se multipliait ».
Aussi, redécouvrons la prière au Saint-Esprit, qui nous met dans la louange et dans une attitude dynamique vis-à-vis de Dieu.
Vous verrez la force de cette parole du Christ, elle nous met dans l’espérance et la joie : « Que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples. ».

Que l’Esprit de Pentecôte nous ouvre au Cœur de Jésus et au chemin de sainteté qu’Il nous propose. Car nous ne sommes pas seuls, Jésus nous l’a redit « Je ne vous laisserai pas seul, je vous donne l’Esprit Saint ».

Belle route vers la Pentecôte.


Votre curé
Père Nicolas Guillou +

Le mot du curé – 29 avril 2021